Un reportage de la chaine de télévision privée sénégalaise, Canal Info, diffusé à plusieurs reprises (la dernière remonte à hier après-midi) dresse un tableau accablant de la responsabilité de l’ex-président ATT dans la situation dramatique que vit son pays depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, suivi de sa partition de fait en deux entités. Celui qui fut gratifié du sobriquet flatteur de « soldat de la démocratie » et a joui d’un rayonnement mondial en raison du rôle déterminant qu’il a joué dans l’avènement et l’affermissement du « meilleur des systèmes politiques jamais inventés par l’Homme » selon l’historien grec Hérodote, y est accusé par Dr Seydou Badian Kouyaté (ancien ministre), Pr Aly Nouhoum Diallo ( ex-président de l’Assemblée nationale) et le Capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes, de n’avoir pas doté le Mali d’une « armée digne de ce nom ». Pire, si l’on ose l’écrire, d’avoir accueilli à bras ouverts et sous une flopée de cadeaux les ex-légionnaires islamiques de Kadhafi « puissamment armés » alors que nos voisins nigérien, algérien et mauritanien avaient pris soin de les désarmer avant de les laisser pénétrer sur leurs territoires. Un acte assimilable à de la « haute trahison » dira l’un d’eux.
Cet article est repris du site http://www.malijet.com/a_la_une_du_...