Sur AGS, nous ne prenons pas de vacances en juillet. Na! Et donc, nous avons décidé de vous offrir un bon petit thème du mois. Artilleries, avec un ’s’ s’il vous plaît.

Car l’artillerie, nous la voyons à terre (de la catapulte à la bombarde, du siège bonapartien de Toulon à la 1GM où, en 1918, la moitié des effectifs étaient artilleurs) , bien sûr. Mais nous la voyons aussi en mer et dans les airs.

Les artilleries sont donc valables dans de multiples milieux. Plusieurs questions se posent immédiatement : est-ce forcément du tir indirect, ou peut-on la penser en tir direct ? est-ce un tir de saturation, ou peut-on la comprendre en arme de précision ? dès lors, est-elle adaptée aux guerres irrégulières contemporaines, ou faut-il la reléguer à un modèle conventionnel qui le condamnerait à une certaine obsolescence? autrement dit, le tir indirect s’adapte-t-il à l’approche indirecte ?

Mais il faut aussi réfléchir à ceci : y a-t-il une différence ontologique entre un “canon” et un “missile”, qu’il s’agisse de missile de croisière ou de missiles nucléaires ?

Immédiatement : quelle arme anti-artillerie ? radars de trajectographie ? ou bouclier anti-missile ? peut-on penser une artillerie de l’espace ? le laser est-il l’avenir de l’artillerie ?

Et puisqu’on parle de technologie : l’artillerie est-elle forcément arme de “riches” ? les pays émergents (ou encore en développement) s’équipent-il d’artillerie ????

L’artillerie est donc plurielle. Cela fait un bon thème du mois, non ?

Cet article est repris du site http://www.alliancegeostrategique.o...