Ce batteur de tambour fait partie de l’ensemble Ikondera, un groupe musical fait également de trompes.
La peau zébrée qui couvre le tambour lui vaut, lui et à ses collègues, le nom de ruharage, dérivé du mot imparage, le zèbre.
L’orchestre ikondera précède la troupe de danseurs intore et leur donne le rythme lors de leur entrée sur scène. Il clôture également le spectacle.
Le danseur Intore Bunungu de la troupe Ishyaka photographié à Nyanza dans les années 50.
Il est dans son costume d’apparat composé notamment d’une coiffure-crinière (umugara), d’un collier (inkomo), des bandes croisées sur la poitrine (ibihagatiro), d’une pagne (inkindi), ...
Le danseur Bwanakweri dans la position caractéristique du joueur de l’ikondera, photographié à Nyanza en 1989. Il était un élément-clé dans la troupe Urukerereza. Photo prise à Nyanza en 1989.
Exécution de la danse umudiho. Ici la phase du gushinga icumu ou du "danser les bras levés". Photo prise à Gashora - Kigali en 1974.
La danse umudiho propre à la région du Nord. La force du mouvement combinée à la grâce font des danses de cette région les plus prestigieuses de la chorégraphie rwandaise. Ici à Gisenyi en 1973.
La danse célèbre et envoutante ikinimba de la région de Ruhengeri. Ici la photo prise à Ruhondo - Ruhengeri en 1973.
Une danse semblable à l’Ikinimba existe dans la région du sud. Les danseurs sont en véritable transe. Photo prise à Rwamiko - Gikongoro en 1975.
Un joueur de la harpe inanga avec un danseur à ses côtés. Danser au rythme de l’inanga se dit gutambira inanga. Photo prise à Nshili - Gikongoro en 1975.
Exhibition des membres de la troupe Urukerereza avec le port des bras dit urushara. La grâce dans le geste se fait dans la danse Benimana (les enfants de Dieu). Photo prise à Nyanza en 1989.
La polyphonie des Batwa est caractérisée entre autres par le battement des mains aux paumes qui s’épousent et aux doigts qui s’entrecroisent. Photo prise à Nyanza dans les années 1970.
Danseur de la troupe Inkaranka de Rubavu-Gisenyi dans la danse umurambiro. Les autres membres du groupe soutient le danseur par des cris et la déclamation des ibyivugo, les hauts faits guerriers. Photo prise en 1973.
Ces danseuses se gorgent de rythme, selon la mélodie, avant de démarrer dans la première phase umudiho. Cette phase se caractérise par un balancement de corps (gucunda). Les filles portent l’ishabure, un habillement en filet de peaux d’animal.
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