Lundi 06 décembre 2010
L’histoire politique de la Côte d’Ivoire est en train d’être écrite d’une manière particulièrement étonnante. Laurent Gbagbo est l’un de ses rédacteurs qui s’y fait remarquer par une touche plus que particulière. Refusant de perdre le fauteuil présidentiel qu’il a effectivement perdu, Laurent Gbagbo, le ‘’président’’ du Conseil constitutionnel, avec 51,45 % des suffrages exprimés, s’entête à s’y accrocher en prêtant serment dans la précipitation la plus spectaculaire. Le ‘’vainqueur’’ de la Ceni (54%), le président élu, Alassane Dramane Ouattara (Ado) n’a pas voulu rester au bord de la route. Lui aussi a prêté serment par courrier qu’il a envoyé au Conseil constitutionnel. Une cacophonie politique qui plonge le pays d’Houphouët Boigny dans une situation critique avec deux présidents à sa tête. Mais jusqu’où ira l’entêtement de Laurent Gbagbo ?
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