« Nous ne pouvons pas être sûrs des implications de ces transformations, mais nous savons déjà qu’elles sont profondes et durables », a-t-elle ajouté. « Aucune entreprise, aucune bibliothèque, ne peut prétendre détenir à elle seule les clés de cet avenir. Ce Forum mondial de la culture et des industries culturelles traduit parfaitement l’esprit d’ouverture qui doit être le nôtre ».
Quelque 200 délégués d’une quarantaine de pays (auteurs, éditeurs, scientifiques, professionnels des médias, bibliothécaires, sociologues, blogueurs, chercheurs et décideurs politiques) ont participé à la rencontre, organisée par l’UNESCO, la Région de Lombardie et la Ville de Monza, et qui avait pour thème : « Le livre demain, le futur de l’écrit ». Auteurs, éditeurs et acteurs de l’économie numérique ont échangé leurs points de vue et ont suggéré des pistes d’avenir dans trois domaines principaux : l’économie du livre numérique, le droit d’auteur à l’ère du numérique et le rôle des bibliothèques.
Parmi les intervenants figuraient le ministre de la Culture du Maroc, Bensalem Himmich, le président de la Région de Lombardie, Roberto Formigoni, plusieurs écrivains, notamment Antonio Skármeta (Chili), Moussa Konaté (Mali) ou Homero Aridjis (Mexique), ainsi que des acteurs du monde de la lecture et l’édition tels que Milagros del Corral (présidente du Comité scientifique du Forum), Bruno Racine (Bibliothèque nationale de France), Jürgen Boos (Foire du livre de Francfort, Allemagne), Tamru Belay (Centre de technologie adaptative pour les aveugles, Ethiopie), Robert Darnton (Bibliothèque de l’Université de Harvard, Etats-Unis), Ibrahim El-Moallem (Association des éditeurs égyptiens, Egypte), Sun Fang (Fondation pour la mondialisation, Chine), Nubia Macías (Foire internationale du livre de Guadalajara, Mexique) ou Riccardo Cavallero (Grupo Mondadori, Italie).
Le Forum a aussi eu une dimension hors les murs, grâce à la retransmission des débats pour quelque 800 étudiants des lycées de la région. Des cyber-rapporteurs ont retransmis en direct les points saillants des débats sur les principaux réseaux sociaux.
L’UNESCO continuera de travailler activement dans ce domaine, en appuyant des initiatives de formation, de lutte contre la piraterie, de soutien aux bibliothèques et d’aide apportée aux pays en développement afin qu’ils puissent consolider leurs industries éditoriales.
Un troisième Forum sur les industries cultures est prévu en 2013.
Cet article est repris du site https://www.unesco.org/new/fr/media-...