Ce programme a pour objectif de réduire l’insécurité alimentaire parmi les éléments vulnérables de la population, tout en encourageant les jeunes à participer à une activité agricole créative, et en offrant aux fruits et aux légumes de meilleurs débouchés sur le marché local.
Quels sont les intrants requis pour un hectare de pastèques à Avlékété ?
Ce sont : Engrais chimiques
Main-d’œuvre
Semences
Déplacements
Maintenance
Équipement
Engrais naturel
Produits phytosanitaires
Au départ, 57 jeunes ont été choisis pour participer au programme ; tous sont membres de l’Association des maraîchers d’Avlékété (AMAv), de la communauté côtière d’Avlékété, particulièrement touchée par les inondations de 2008. Ces jeunes ont été répartis en groupes de travail auxquels ont été fournis des équipements et du matériel agricole, à un coût minime ou à crédit. Des engrais chimiques ont également été offerts à des prix subventionnés.
"Grâce au maraîchage, j’ai pu acheter une parcelle de terre pour y construire ma maison" Faustin Hounamon, membre de l’Association des maraîchers d’Avlékété Un an plus tard, les jeunes maraîchers sont visiblement en train de récolter les fruits de leur travail. La vente des pastèques, des tomates et des melons produits par les participants a rapporté, au total, 63 millions de CFA. Chaque jeune agriculteur a gagné 110 000 CFA par an en moyenne – soit une augmentation de 70 000 CFA par rapport à leurs gains antérieurs. La disponibilité d’une production locale de fruits et de légumes frais a également amélioré les conditions de vie pour la communauté dans son ensemble, et concerne jusqu’à 900 autres personnes. La superficie totale actuellement exploitée par les maraîchers est proche de 9 hectares ; en outre, nombre de jeunes maraîchers ont pu acquérir leurs propres parcelles et utiliser leurs bénéfices pour payer les frais scolaires, améliorer leur logement et acheter leur propre moyen de transport. Le programme a permis de créer 150 emplois indirects.
"Le maraîchage est une source de création de richesse pour les jeunes d’Avlékété" Claude Zossoungbo, président de l’Association des maraîchers d’Avlékété Il existe naturellement des défis à relever. Il s’agit notamment de la gestion de l’eau et du travail des sols avec des moyens limités. Le personnel du programme PUASA s’accorde néanmoins à retenir un enseignement : les jeunes de la communauté ont été agréablement surpris de l’effet du maraîchage sur leurs vies. Chacun convient qu’il constitue une nouvelle réponse à l’insécurité alimentaire à Avlékété.
Dieudonne Messan ([email protected]), Coordonnateur du projet - PADER
Aholoukpe Gertrude
Georges Ayeni ([email protected] )
Cet article est repris du site https://www.fidafrique.net/article28...