(AfriSCOOP Abidjan ) — Le chef de la Division des Droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Simon Munzu estime que les « allégations » faisant état de charniers en Côte d’Ivoire sont « graves » et « mérites d’être « examinées ».
« Tout le monde entier parle depuis quelques jours de charnier en Côte d’Ivoire, les premières informations faisaient état charnier à N’Dotré sur la route d’Anyama (Nord d’Abidjan)…De telles allégations sont graves et mérites d’être examinées », a-t-il confié à la presse lors d’une conférence de presse à Abidjan, ce jeudi.
La section qu’il dirige n’est pas capable de « confirmer ou d’infirmer » des allégations, selon lui, car le personnel de l’Opération sont « empêchés » de circuler dans la zone Sud du pays.
Mais d’après l’état des lieux des violations de droit de l’homme la Division a enregistré depuis le 16 décembre 173 cas de décès, 90 autres de tortures, 471 cas d’arrestation et détention arbitraires et 24 cas de disparition forcées ».
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