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Voilà bientôt six mois que Zine el-Abidine Ben Ali a quitté le pouvoir et que de nouvelles autorités ont pour charge de construire une nouvelle Tunisie, libre et démocratique.
Cette démocratie ne pourra pas voir le jour sans médias réellement indépendants.
Or, à ce jour, le paysage médiatique tunisien n’a pas été renouvelé. Les nouvelles autorités n’ont accordé aucune licence dans le domaine de l’audiovisuel. Qu’il s’agisse de médias qui existaient déjà clandestinement du temps du régime de Zine el-Abidine Ben Ali, tels que Radio Kalima ou Radio 6, ou de médias qui ont déposé leur dossier au lendemain du 14 janvier.
"Nous savons qu’une transition de cette envergure ne se fait pas du jour au lendemain. Mais l’absence de liberté de la presse était l’une des principales caractéristiques de l’ancien régime, et il est urgent de rompre totalement avec ce triste héritage. Certes, le contenu des médias a changé avec le départ de Zine el-Abidine Ben Ali et cette évolution est encourageante. Il devient néanmoins urgent d’autoriser la création de nouveaux médias et de légaliser ceux qui, aujourd’hui encore, émettent sans licence. Il ne faudrait pas que des questions de procédures administratives empêchent l’aboutissement de l’une des plus importantes revendications de la révolution : la liberté d’expression", s’est inquiété Jean-François Julliard, secrétaire général de l’organisation.
Il est urgent que les nouvelles autorités tunisiennes prennent leurs responsabilités à l’égard des médias, notamment ceux qui émettent déjà. Il en va de l’avenir de la démocratie en Tunisie. L’Instance de réforme de l’information et de la communication, instaurée il y a trois mois, ne peut attendre l’élection de l’Assemblée constituante, le 23 octobre prochain, pour accorder ces fameuses licences. Il est important que la campagne électorale puisse être couverte par des médias qui révèlent la pluralité des opinions en Tunisie.
Pour protester contre cette impasse dans laquelle Radio Kalima se trouve et dénoncer le non respect des engagements pris publiquement par le Premier ministre, Omar Mestiri, directeur de la radio, a entamé, le 21 juin 2011, une grève de la faim, et ce jusqu’à l’obtention d’une licence pour son média.
Cet article est repris du site http://fr.rsf.org/tunisie-les-nouve...
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